OuLiPo
Sources d'inspiration
La littérature prend la main à la science
Impossible de parler d’OuDuPo sans parler du mouvement qui l’a inspiré, l’Oulipo.
Fondé par Raymond Queneau et François le Lionnais en 1960, le groupe se nommait alors Séminaire de Littérature Expérimentale (Sélitex). C’est plus tard qu’il prendra le nom d’Ouvroir Littéraire Potentiel.
Composé d’écrivains attirés par les mathématiques et de mathématiciens attirés par la littérature, il est né d’un questionnement : comment enrichir le processus littéraire par des contraintes exogènes à l’écriture ? L’enjeu est simple : expérimenter les possibilités du langage à travers des jeux, des contraintes ; La Disparition de Georges Perec, Cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau, ou encore Exercices de style du même auteur en sont les portes étendards.
En liant science et littérature, l’Oulipo a démontré que la contrainte peut ouvrir un fantastique champ des possibles. Celle-ci donne un axe à la création et pousse le créateur dans des directions qu’il n’aurait pas empruntées s’il avait été libre de ses mouvements.
Tel est le chemin que l’agence a de nombreuses fois pris au regard d’un nouveau projet, avec une question en ligne de mire : Comment enrichit-on le processus et les modes de fabrique de la ville et de l’architecture par des données exogènes à leur discipline ?