Franchissement urbain Pleyel

Travailler le développement durable dans la construction d’un ouvrage d’art est une demande assez rare mais pour autant très riche. Quelle valeur ? Quel indicateur utiliser ?

Le pont consomme de l’énergie principalement pour sa fabrication et la quantité de matière est définie par les contraintes structurelles, déjà bien appréhendées par les architectes et les ingénieurs. Pour ne pas borné la question environnementale à un rôle de quantification, nous avons choisi de l’aborder par l’approche des usages, valeur d’autant plus intéressante dans le cas d’un franchissement habité, et notamment sur l’adéquation entre les usages et le lieu très particulier qu’est le faisceau ferroviaire.

Le franchissement urbain Pleyel est un trait d’union dans la ville, mais aussi un point de rencontre entre deux univers qui se côtoient mais ne se croise que rarement. La rencontre de la ville et de l’infrastructure ferroviaire est une dilatation de la ville avec ses spécificités, densité, ensoleillement, vents. Si le développement durable est la constante recherche du côté vertueux, le faisceau constitue en revanche le côté sombre, en tant qu’espace de contraintes dont il s’agira d’inventer des figures de résolution pour franchir cet espace tout en positivant ses contraintes, profitant de ses ressources et permettant son habitabilité. Pour cela, l’Atelier est parti des éléments du site, mais aussi des spécificités du climat pour concevoir une réponse adaptée aux usages souhaités.